Literature
Astres convergents
La moiteur de l’air étouffe et colle l’étoffe à la peau,
Cette pluie qui bat obstinément va me rendre marteau,
Sous l’orage, les cieux-tambours résonnent de plus belle,
La foudre aiguillonne le sol en déchirant les nuées-dentelles.
En proie à l’étreinte vaporeuse qui enveloppe la cité,
Je suis le fil des rues, au hasard, marchant avec mollesse,
Lorsque j’arrive dans le dédale du centre-ville, complexité,
Les odeurs et les sons semblent doués de vie, c’est l’ivresse.
Là, au beau milieu des carrefours noctambules, la fumé